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Société

TRAFIC D’IVOIRE: UN MENUISIER ARRÊTÉ À OYEM

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Dans le cadre d’une mission menée, le 27 novembre dernier, les agents de la direction générale des recherches (DGR) d’Oyem ont un menuisier camerounais nommé N.F, en possession de deux pointes d’ivoire lissées.

Les agents de la direction générale des recherches (DGR) d’Oyem ont opéré une descente bien préparée sur le terrain dans un quartier de la ville d’Oyem. Ils avaient eu vent qu’un individu se livrait à la vente illicite des ivoires. 

De fil en aiguille, ils ont interpellé un individu qui était en possession de deux pointes d’ivoire lissées. Le présumé indélicat N.F, a été placé sous mandat de dépôt. Il médite actuellement sur son sort à la maison d’arrêt d’Oyem. Il avait pourtant un métier qui pouvait lui permettre de gagner honnêtement sa vie. Le métier de menuisier qu’il exerçait ne lui suffisait plus. Il est parti de son pays le Cameroun pour venir faire fortune au Gabon. Mais au lieu de faire son métier, il s’est engagé dans des activités illégales. 

Âgé de 27 ans , voilà un menuisier qui risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement, en plus des amendes et dommages et intérêts en accord avec la législation en vigueur dans notre pays. Ceci conformément à l’article 390 du code pénal. 

Les trafiquants seront arrêtés et jugés conformément à la loi 

Cette nouvelle arrestation a été possible grâce à la collaboration entre les services des Eaux et Forêts, en particulier la direction de la Lutte contre le Braconnage et la direction provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem, ainsi que la DGR, appuyés par l’ONG Conservation Justice. La lutte contre le braconnage et le trafic de la faune est un cheval de bataille  des autorités gabonaises et des organisations partenaires. Il est hors de question de laisser les trafiquants mener leurs activités et déséquilibrer la biodiversité. L’Etat veillera à faire respecter la loi. 

Selon l’ONG Conservation Justice, le Woleu-Ntem est la porte de sortie pour l’ivoire du Gabon, pour entrer illégalement au Cameroun, à travers la frontière que ces deux pays partagent.

 

Par Pamphile EBO

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